
Chaque fois que l’on peut réaliser des résections mécaniques, cette solution est préférable à celle d’une carbonisation laser. Ces résections sont faites en général après coagulation laser, mais ce n’est pas toujours nécessaire. Dans un certain nombre de cas, la tumeur n’est pas très vascularisée et il est plus rapide de commencer par la résection mécanique et de coaguler ensuite la base d’implantation de la tumeur.
Le raccord de ventilation rotatif à la tête du bronchoscope a été dessiné pour permettre des résections mécaniques avec le bec du bronchoscope, même sous circuit fermé.


Cette résection se fait sous contrôle de la vue. L’optique est placée en retrait dans le tube du bronchoscope pour éviter de la souiller lors de la manœuvre. Le bec du bronchoscope est placé au contact de la paroi trachéale ou bronchique et par un mouvement tournant on suit la résistance des cartilages pour découper des fragments volumineux. Cette sensation de la présence des cartilages est essentielle pour éviter de faire des fausses-routes avec le bronchoscope. Les fragments tumoraux sont retirés par le conduit opérateur au moyen d’une pince à biopsie, ou plus efficacement par la porte d’entrée latérale amovible par simple aspiration au moyen du cathéter. Si l’on veut retirer de très volumineux fragments le cathéter d’aspiration s’avère être beaucoup plus efficace que la pince à biopsie qui a tendance à fragmenter le prélèvement. Cette méthode est plus sure qu’une carbonisation à l’aveugle avec perte des repères anatomiques.