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Hémorragies

S l’on décide de réaliser une fibroscopie chez un patient en pleine hémoptysie, une règle élémentaire est de réaliser une endoscopie sur un patient couché si possible sur le côté qui saigne. Si ce côté n’est pas connu, ce qui est fréquent, le patient est d’abord couché sur le dos puis placé du côté de l’hémorragie dès que l’origine est identifiée. L’injection fréquente de sérum physiologique (avec ou sans adrénaline), suivie d’une aspiration régulière arrête en général le saignement en quelques minutes. Le fait de placer le patient en décubitus latéral du côté de l’hémorragie évite une inondation du poumon controlatéral. Toutes les manœuvres de tamponnement par ballonnet sont en général inefficaces. Si le saignement reste abondant, il ne faut pas hésiter à recourir à une endoscopie au tube rigide sous anesthésie générale.



Le risque d’une hémorragie importante est celui du déclenchement d’une hypoxie par encombrement bronchique.

Il est évident que ce risque devient majeur chez les patients pneumonectomisés ou insuffisants respiratoire.

Tout doit donc être fait pour maintenir une voie aérienne libre.

C’est ce qui est le plus important tout au long de l’examen.



Ces deux films illustrent l’importance de la position en décubitus latéral du côté du saignement. Malgré l’importance du saignement, vous constaterez que le poumon controlatéral n’est jamais inondé.





Le film suivant illustre le traitement d’un angiome caverneux à double localisation.





Dans le film suivant, le traitement d’un saignement artériel périphérique. La méthode de coagulation est toujours la même, on utilise une basse densité de puissance du laser YAP tout autour de la zone qui saigne pour scléroser l’artère qui saigne.





Le saignement en jet est toujours préoccupant. On peut le découvrir en aspirant un caillot ou spontanément.

Le contrôle avec un fibroscope est très difficile. Sous bronchoscopie rigide, la situation est moins dramatique. On place un cathéter au contact du saignement en jet qui aspire tout le saignement.

Le laser est utilisé tout autour pour scléroser l’apport sanguin par rétraction tissulaire.





Que faire en présence d’un caillot ? A notre avis, si l’on utilise un fibroscope, il ne vaut mieux pas y toucher et programmer le malade sous anesthésie générale avec un bronchoscope rigide. Outre le risque de découvrir un saignement massif difficile à contrôler, le retrait de caillots est très difficile avec un fibroscope.





Le traitement des angiomes sous-glottiques de l’enfant ou de l’adulte est très facile à faire avec un laser à basse densité de puissance.

On voit disparaître la vascularisation sous contrôle visuel.

 
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