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F.A.Q.

Question : Pourquoi préférez vous le bronchoscope rigide pour l’endoscopie thérapeutique ?

Réponse par Jean-François Dumon

Le bronchoscope rigide est l’instrument de choix pour la plupart des procédures d résection. En effet le canal de travail est suffisamment large pour permettre de voir, aspire, et traiter par laser en même temps, ce qui est impossible avec un fibroscope. C’est particulièrement évident en cas de saignement important ou de sécrétions purulentes. Le cathéter permet d’aspirer en permanence, le sang, les sécrétions et le pus et permet de garder un champ opératoire toujours propre, véritable approche chirurgicale. De plus un autre avantage non négligeable est la possibilité de faire des dilatations avec le bec du bronchoscope et d’insérer des prothèses.

L’ablation des prothèses est également impossible sans un bronchoscope rigide.

Il est fréquent que l’on nous demande d’enlever des prothèse métalliques qui ont été placées sous fibroscopie par des médecins n’ayant aucune pratique d’un bronchoscope.

Question : Mon problème est de trouver un endroit ou apprendre cette technique, comment faire ?

Réponse par Jean-François Dumon

De nombreux centres à travers le monde sont spécialisé en endoscopie thérapeutique et sont prêts à vous enseigner la technique.

La bronchoscopie rigide n’est pas dangereuse si l’on a compris qu’il faut en permanence adapter l’anatomie au bronchoscope rigide, c’est la grande différence avec la fibroscopie qui s’adapte à l’anatomie.

Les précaution débutent dès l’intubation :

L’intubation sous contrôle de l’optique facilite la tâche. L’optique doit rester en arrière dans le tube de façon à voir toute l’extrémité du tube et d’éviter qu’elle se salisse.

Le patient est couché sur le dos en hyper extension. Les dents ne doivent jamais entrer en contact avec l’endoscope, elle sont protégées par l’index de la main gauche (pour les droitiers).. Il faut faire très attention de ne pas pincer la lèvre supérieure avec le tube.

Le premier repère est la luette en arrière.

En remontant le bec du bronchoscope qui suit la base de la langue, on tombe sur l’épiglotte qui est alors chargée.

Immédiatement au dessous, les deux repères essentiels sont les arythénoïdes. Les cordes vocales sont dans l’axe des deux arythénoïdes.

En tournant le bronchoscope d’un quart de tour, on peut infiltrer le bronchoscope entre les cordes vocales. La progression du tube se fera toujours en maintenant le bronchoscope dans l’axe de la trachée et des bronches.

Ce centrage se fait par mobilisation de le tête en avant et en arrière, à droit et à gauche.

Question : Chaque fois que l’on change de tube, on est obligé d’extuber et de réintuber le patient, n’y a-t-il un moyen d’éviter cela ?

Réponse par Jean-François Dumon

Une technique intéressante consiste à intuber le patient avec un tube trachéal court de gros diamètre. C’est à travers ce tube rendu étanche par un bouchon en silicone que l’on fait glisser des tubes bronchiques longs. Cela est rendu possible puisque le bronchoscope EFER-DUMON® n’a pas de porte lumière et est strictement cylindrique, ce qui n’est pas le cas de la plupart des bronchoscopes qui sont ovales.

Question : Quelles sont les indications principales de l’endoscopie thérapeutique ?

Réponse par Hervé Dutau

Les principales indications sont :

- l’obstruction tumorale de la voie aérienne principale,
- les lésions bénignes, sténoses trachéales, granulomes, etc…
- les fistules œsotrachéales,
- les hémorragies massives,
- les corps étrangers,
- la réduction de bulles d’emphysèmes,
- et certain types de trachéomalacie.

Question : Quand faut-il envisager de placer une prothèse ?

Réponse par Hervé Dutau

Les principales indications sont :

- les sténoses trachéales complexes,
- le traitement palliatif des compressions extrinsèques malignes,
- les fistules aérodigestives,
- certains cas de trachéobrochomalacies,
- et les complications sténotiques post-opératoires

 
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